2020-05-27Nouvelles

C'est vous qui le dites - Objectif deux en un...

Si, lorsque l’on vous évoque l’Aisne, l’histoire de France s’invite dans votre esprit, et plus particulièrement le rocambolesque épisode de Clovis et du Vase de Soissons, nous vous invitons aujourd’hui à quelques encablures de cette citée historique. En effet, c’est dans le charmant village d’Epagny que nous rejoignons une exploitation implantée sur la commune depuis plusieurs générations.

C'est vous qui le dites - Objectif deux en un...

Si, lorsque l’on vous évoque l’Aisne, l’histoire de France s’invite dans votre esprit, et plus particulièrement le rocambolesque épisode de Clovis et du Vase de Soissons, nous vous invitons aujourd’hui à quelques encablures de cette citée historique. En effet, c’est dans le charmant village d’Epagny que nous rejoignons une exploitation implantée sur la commune depuis plusieurs générations.


C’est sur la ferme de Saint léger, site principal de l’exploitation, que la famille de Faÿ est aux commandes d’une structure qui a connu un développement important. Cette croissance symbolise la volonté des trois frères, aujourd’hui installés sur la structure, de pérenniser l’exploitation familiale.


Actuellement à la tête de 1 200 hectares répartis sur cinq sites, distants de quelques dizaines de kilomètres au plus, les plus de 80 parcelles de l’exploitation accueillent un grand nombre de cultures. Parmi les principales, le blé, le colza, les betteraves, les pommes de terre ou encore le lin fibre occupent la majorité des surfaces.

Un parc matériel rationalisé :

Pour Jean Baptiste de Faÿ et ses deux frères, l’une des clés du succès tient dans une approche pragmatique de l’investissement en matériel : « Un seul parc matériel compose la flotte de l’exploitation pour intervenir sur les différents sites : un semoir, un pulvérisateur, une moissonneuse batteuse… ».

Bien loin d’être dogmatique, cette démarche permet un amortissement plus rapide du matériel au travers d’un usage intensif. Pour faire face à cette forte sollicitation des matériels, les trois associés mettent aussi un point d’honneur au service et à la technicité apportés par la concession ; critères auxquels répondent pleinement les Ets Jaujou Hubert et Associés, concessionnaire Fendt entre autres sur la région du Soissonnais.

Les premiers jets de la stratégie pulvérisation :

"Arrivé sur notre exploitation à l’automne, notre Rogator cumule déjà plus de 500 heures d’utilisation." Jean Baptiste De Faÿ

Précédemment, un automoteur et un trainé officiaient pour assurer les travaux sur les 1 200 hectares de l’exploitation, dont un équipé d’une rampe de 48 mètres positionnée à l’avant de la machine. Là encore, l’objectif de rationalisation souhaité par les trois frères fait naître un nouveau projet, expliqué par Jean Baptiste de Faÿ : « Faire avec un seul automoteur autant qu’avec deux pulvérisateurs ! ».

C’est aujourd’hui chose faite suite à l’achat d’un Fendt Rogator 645 à l’automne dernier. Dans les faits, Jean Baptiste de Faÿ détaille : « Auparavant, nous étions bridés à une vitesse de pulvérisation de 12 km/h, tant pour préserver la rampe de la machine, que pour notre confort. Aujourd’hui, nous avons décuplé notre débit de chantier grâce à notre Rogator, avec notamment une vitesse moyenne de pulvérisation de 20 km/h. A cette vitesse, nous comme notre salarié, avons été frappés par la stabilité de la rampe, ainsi que le confort procuré par la cabine parfaitement pressurisée. ».

La position arrière de la rampe a aussi pesée dans la prise de décision en faveur du Rogator. En effet, avec l’ancien automoteur équipé d’une rampe avant, les contacts directs avec des résidus de produits ne pouvaient être évités, notamment lors de l’accès en cabine au travers des mains-courantes.

Gagner en efficacité avec un automoteur bien équipé :

La conception en deux bras de la rampe lui confère une grande solidité. De plus, son point d’encrage situé devant l’essieu arrière la rend extrêmement stable.

Même si les précédents automoteurs ont rempli leur fonction, ils n’en demeuraient pas moins fastidieux à l’usage, notamment dans la gestion de la rampe, des géométries variables ou encore des buses. Les trois associés précisent : « Lors du renouvellement, notre attention s’est aussi portée sur les équipements et automatismes proposés par les uns et les autres. C’est durant une démonstration réalisée sur notre exploitation que nous avons agréablement découvert la stabilité de la rampe du Rogator. Cela est permis grâce à une série de capteurs, pouvant à la fois gérer la hauteur de rampe et les géométries variables, avec notamment plusieurs modes de gestion, que ce soit sur sol nu ou en végétation. ».

Le Rogator bénéficie de série de deux modes de direction au champ : 4 roues directrices – essieu avant directeur.

Dans les autres critères de choix, et au vu de la variété des cultures présentes sur l’exploitation, le réglage de voie hydraulique c’est imposé de lui-même : « Nous utilisons une voie de 2 mètres dans le blé, 2,50 mètres en betterave, ou encore 2,25 mètres en pomme de terre. Cette option a aussi déterminé notre choix car le passage d’une voie à l’autre s’effectue simplement depuis le terminal de la machine. Une fois le choix réalisé, il suffit juste d’avancer sur quelques mètres pour que le réglage s’effectue. ».

Dans 90 % des cas, la position basse est utilisée, permettant ainsi d’avoir un centre de gravité très bas et donc une meilleure stabilité globale de l’appareil.

Egalement appréciée sur le Rogator, sa hauteur de garde au sol, variable de série de 75 cm à 1,2 m : « Nous utilisons le Rogator à 90 % du temps en position basse, ce qui permet à la fois d’accroître la stabilité générale de la machine aux champs, mais aussi sur route lors des transferts d’une parcelle à l’autre. Néanmoins, la position haute est essentielle sur notre exploitation pour le dernier fongicide en colza, ce qui permet de préserver la végétation des dommages que pourraient occasionner une machine plus conventionnelle, grâce à cette possibilité de réglage de la hauteur de garde au sol.». Dans les parcelles en dévers, la position base est aussi rassurante et procure à l’automoteur une stabilité latérale impressionnante même avec une voie de seulement 2 mètres en blé.

Pour la pulvérisation de nuit, l’automoteur est équipé de feux à LED rendant les interventions possibles sur une large plage horaire avec la même efficacité qu’en plein jour.

A coup sûr dans la cible :

L’interface de conduite est inspirée du tracteur, tout en étant totalement adaptée à la pulvérisation.

La grande variété des cultures et des interventions avec l’automoteur ont conduit au choix du double Dual Select combiné à la coupure buse par buse.

Depuis le terminal du Rogator, la ou les combinaisons de buses peuvent être choisies pour rester dans les valeurs admissibles par ces dernières, quelle que soit la vitesse de pulvérisation : « Cela nous permet, pour l’eau ou pour l’azote, d’avoir trois buses, à savoir une petite, une plus grosse, mais aussi la combinaison des deux pour les gros litrages, comme par exemple en insecticide pomme de terre.».

Pour les exploitants, un autre avantage de cette solution technique réside aussi dans le réglage de la pression des gouttelettes, permettant d’obtenir une réduction de la dérive et, de fait, un champ d’intervention plus large vis-à-vis des conditions météo et plus particulièrement du vent.

500 heures en 6 mois à peine :

Livré à l’automne, l’automoteur Fendt Rogator a de suite trouvé le chemin de la plaine et cumule déjà à ce jour 500 heures d’utilisation, pour plus de 5 500 hectares déjà couverts. Jean Baptiste de Faÿ ajoute « Le nombre d’heure va prochainement encore s’intensifier avec l’arrivée des premiers passages en pomme de terre. En régime de croisière, nous devrions être sur un peu plus de 1 000 heures d’utilisation par an. ».


Après ce retour des 500 premières heures d’utilisation, une chose semble certaine : l’objectif formulé par les trois associés de faire du deux en un semble aujourd’hui plus que réaliste et est totalement en phase avec la logique de rationalisation du parc matériel des trois agri-managers.

Entouré de trois de ses quatre enfants, Jean-Baptiste de Faÿ est confiant sur la continuité de l’exploitation dans les décennies à venir.

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